Le point sur la paralysie des tribunaux

Les jours passent vite, rien ne change. Au contraire, chacun tient raide son bout de corde. Mais c’est toujours le chef qui a le dernier mot. Dans ce «méli-mélo», qui est responsable ? On s’ennuie parce que c’est le même refrain. On veut travailler, mais tout tourne au ralenti. L’ambiance ne s’y prête pas. La cause ? La grève illimitée des hommes en robe jusqu’au départ du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Francisco René. Les membres du barreau de Port-au-Prince exigent son départ sans condition. Sa présence, au parquet, paralyse les activités. Les parquetiers travaillent, mais ne traitent pas les gros dossiers. C’est peut-être une occasion pour les substituts de rendre des réquisitoires définitifs.

Jean-Robert Fleury
Par Jean-Robert Fleury
11 nov. 2013 | Lecture : 3 min.
Quand on considère l’ampleur du phénomène de la détention préventive prolongée, le rôle du parquet dans la poursuite et dans l’exécution des décisions judiciaires est important. Car l’acte de poursuite est permanent et dirige le plus souvent l’action de la police judiciaire, en particulier dans la recherche des crimes, délits et contraventions par les autorités judiciaires. Si l’acte de poursuite est permanent, l’action de la police l’est également. Que remarque-t-on ? L’institution de poursuite ne peut pas chômer. Comme de fait, elle ne chôm
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