L’IBESR convoque l’espoir en pleine tourmente à la journée nationale de l’enfance
06 juin 2025
Ils devraient courir dans les cours d’école, chanter dans des chorales, dessiner des soleils aux murs des maisons. Au lieu de cela, des milliers d’enfants haïtiens dorment à la belle étoile, déplacés par la violence, privés d’école, de livres et de jeux. En ce 30 mai, Journée nationale de l’enfant haïtien, l’innocence s’épuise dans les camps improvisés et les ruelles de Port-au-Prince. Pourtant, chaque enfant a droit à la sécurité, à l’éducation, et aussi à la culture. Ce droit de rêver, de créer, de grandir dignement. C’est cette urgence que l’Institut du bien-être social et de la recherche (IBESR) a voulu porter, en réunissant étudiants et journalistes autour d’un mot d’ordre vital : « Timoun an sekirite, se fondasyon pou lapè.»