Les poètes vont à la rencontre des autres. Ils entrent dans les maisons et dans les vies, s’y attardent le temps d’un questionnement ou y demeurent pour toujours si l’accueil est doux et le cœur disponible.
Les poètes empruntent au vent, aux arbres, aux oiseaux, ils extraient le silence du bruit, créent des sillages pour que jamais personne ne perde les traces de l’amour, de la vie, du désir. Farah-Martine appartenait à cette catégorie de donneur, de semeur, elle avait ouvert des pistes, à partir d’un « Itinéraire zéro