« Je me laisse faire quand le premier, il couche sur moi. Pourquoi me défendrais-je ? Je ne reconnais plus cet acte comme signifiant. Je m’accroche à la solitude, même au milieu des gestes mécaniques et crasseux qui ouvrent et referment mes jambes. Ma ration d’oiseaux heureux diminue à coups de taloches, de bousculades, de renversement de cuisses et de fesses, d’agressions de corps et de spermes. Je n’ai entrouvert que deux portes : la colère qui tord mes entrailles de spasmes silencieux et ma fierté tenace qui garde me