« Pwezi pou anwoule tan mwen », cent-dix sixains numérotés suivant la chronologie de leur rédaction, me semble appelé à une grande place dans l’histoire de la poésie haïtienne d’expression créole. Les deux textes de présentation, le premier sur le modèle d’une voix ancestrale, Grann Zanna, le deuxième assumé par l’auteur, contiennent des affirmations essenssialistes que l’on peut contester : « panse lòm ayisyen », « vodou se sous k ap fè nou kenbe idantite n », « estil literè pa nou ». La confus