Les rues sont quasiment dégagées à plusieurs endroits. Pas de barricades de pneus enflammés, pas d'objets encombrants, sinon l'explosion de l'insalubrité dans les rues. Le décor ne change pas en ce qui a trait aux piles d'immondices. Dans certaines artères, des agents de la police nationale montent la garde.
Les transports en commun ont repris tôt dans la matinée. Pourtant, la peur semble encore habiter la population à Port-au-Prince puisque dans les différentes stations, les quelques rares chauffeurs de tap-tap