La bande à Bodeau : un indice pour revoir la socialisation

Il faut imaginer qu’ils sont nés de la rencontre d’un homme et d’une femme, qu’ils ont eu une enfance dans un bourg, un quartier, une ville ou un village, avec des adultes autour d’eux ; qu’ils auront rencontré des croyants, chrétiens ou vodouisants qui leur auront proposé des codes de comportement au nom de leurs croyances, qu’ils ont eu une scolarité de base et même, pour certains, une formation universitaire, qu’ils auront eu des instituteurs et des maîtres ayant tenté de leur inculquer un savoir, un rapport entre la connaissance et la conscience ; qu’ils sont quelques-uns à avoir eu de vrais emplois, exercé de vraies professions ; qu’ils ont eu ou ont des relations affectives, sexuelles, que certains sont pères biologiques ou tuteurs… En gros, ils auront eu une vie, suivi un processus de socialisation avant de devenir « députés » et de nous offrir ce spectacle de marchandisation, de clownerie, de médiocrité qui restera dans la petite histoire – une telle bande ne méritera pas la grande – comme un sommet de la vilenie.

Antoine Lyonel Trouillot
Par Antoine Lyonel Trouillot
10 sept. 2019 | Lecture : 3 min.

Il faut imaginer qu’ils sont nés de la rencontre d’un homme et d’une femme, qu’ils ont eu une enfance dans un bourg, un quartier, une ville ou un village, avec des adultes autour d’eux ; qu’ils auront rencontré des croyants, chrétiens ou vodouisants qui leur auront proposé des codes de comportement au nom de leurs croyances, qu’ils ont eu une scolarité de base et même, pour certains, une formation universitaire, qu’ils auront eu des instituteurs et des maîtres ayant tenté de leur inculquer un savoir, un rapport entre la connaissa

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