J’ai ressenti une sorte de vertige en lisant les poèmes de Villard Denis (Davertige) paru en 2003 aux Éditions Mémoire d’encrier dans « Anthologie secrète ». Je lisais ce peintre qui peint avec les mots la page comme une toile abstraite pour m’évader un peu de la dure réalité d’Haïti qui nous rend prisonniers de l’actualité. J’ai revisité « Omabarigore », un poème d’une beauté absolue. Tout poète devrait explorer cette ville que l’esprit de Davertige a inventée pour un beau voyage qu’on voudrait revivre cent fois.<