Il y a deux mois, devant le spectre du chaos grandissant et la nécessité d’enrayer l’inévitable crise qui avançait à grand pas, j’avais demandé au Président Jovenel Moïse de faire un geste patriotique en démissionnant. A l’époque, plus d’un n’avait pas compris ma position. Et pourtant, le constat était lucide, le cocktail déjà explosif et la réalité effrayante : violations répétées de la Constitution, rupture de confiance totale avec la population, économie en chute libre, dépréciation accélérée de notre monnaie, déficit budgétaire record