L’Humanisme exige qu’on suppose à l’autre la bonne foi que l’on se suppose à soi-même. Admettons donc, au nom de ce principe, que les intentions de départ du président Jovenel Moïse étaient bonnes. Admettons même qu’elles le seraient restées. Ce serait un cas rare de cécité si, homme de bonne foi, il ne se rendait pas compte que la majorité des citoyens est fatiguée de l’enfer qu’il lui pave. On dira que l’actuel pouvoir n’a pas créé les problèmes structurels qui affectent le fonctionnement de la société haïtienne. C’est vrai. C’est