« Nou pa vle Jovenel. Fòk Jovenel ale! » Il y a quelque chose de triste à entendre des propos pareils. De la bouche d’enfants qu’on pourrait croire perdus dans quelque lune ou jouant à la toupie, mais qui exercent comme les adultes leur droit à la colère et à la lucidité. De la bouche de simples citoyennes, ménagères ou personnel de maison peu portées vers la politique. De la bouche de simples citoyens qui se battent plus souvent pour survivre que pour changer la société. Du conducteur de véhicule de transport public au boulanger, en passant