Yanick Lahens, de la nouvelle mi-longue et d'autres consignes

Nancy Michel Yanick Lahens serait-elle l'auteure d'une œuvre qui, appréciable à vue d'œil, est dotée d'un significatif registre narratif : romans, récits, essais, nouvelles très influencés par une certaine esthétique néo-réaliste, du parangon d'Alberto Savinio, de son vrai nom Andrea De Chirico, d'un style intimiste, entre autres, proche du regard expressionniste, en passant par l'incursion dans des paysages imaginaires ? Ce significatif registre l'a conduite à faire des incursions dans le roman, le récit, l'essai, et la nouvelle mi-longue, mi-courte qu'elle a livrée, il y aura bientôt vingt ans, est sans aucun doute porteuse d'un messagePar exemple, dans La petite corruption (1999) qui a donné son titre au volume de nouvelles qui en contient sept, Yanick Lahens se concentre sur des thèmes qui par précision et richesse peuvent être encore utiles à ceux qui se préoccupent de problèmes d'aspect moral ou éthique comme pour ceux aussi qui arrivent à la lecture sans autre préoccupation que leur intelligence et leur désir de connaissance.

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
28 déc. 2018 | Lecture : 9 min.

Nancy Michel

Yanick Lahens serait-elle l'auteure d'une œuvre qui, appréciable à vue d'œil, est dotée d'un significatif registre narratif : romans, récits, essais, nouvelles très influencés par une certaine esthétique néo-réaliste, du parangon d'Alberto Savinio, de son vrai nom Andrea De Chirico, d'un style intimiste, entre autres, proche du regard expressionniste, en passant par l'incursion dans des paysages imaginaires ? Ce significatif registre l'a conduite à faire des incursions dans le roman, le récit, l'essai, et la nouvel

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