Seul le hasard des éphémérides pouvait les rapprocher. L’un est né à Trinidad, dans une famille indienne en dix-neuf-cent trente-deux et désirait mourir anglais. C’était un vœu bien ordinaire qu’un passeport a pu exaucer. L’autre est né au Caire, en dix-neuf-cent trente et un, et désirait mourir dans un monde meilleur.
L’un n’avait qu’une cause, une patrie : lui-même, et disait « je voulais être le premier ». De quoi ? Sans doute lui seul l’aura compris. L’arriviste n’a jamais qu’une cause qu’il sert au prix des reniements, en s’adapta