Je souris toujours sur les photos. C’est presque un réflexe. Dès que je vois une caméra braquée sur moi, je lui offre un large sourire. Machinalement, un certain 7 janvier, je fais la même chose lorsque je vois qu’un jeune homme au physique d’adolescent me prend en photo. Je lui ai souri en rageant intérieurement, me demandant de quel droit cet inconnu le faisait sans même me connaître, ne comprenant pas encore le phénomène du photojournalisme.
L’incident aurait pu s’arrêter là si, quelques minutes plus tard, je n’avais pu mon père et