Revue d’urbanisation/ Banque mondiale/Présentation

« 66% des zones construites à Port-au-Prince sont exposées aux risques sismiques »

Haïti est le troisième pays le plus urbanisé dans l’Amérique latine et les Caraïbes, selon le dernier rapport de la Banque mondiale intitulé « Les villes haïtiennes : des actions pour aujourd’hui avec un regard sur demain ». Cette urbanisation ne s’accompagne pas cependant de croissance économique. Les statistiques de cette revue d’urbanisation révèlent plutôt que les zones urbaines de grande densité sont exposées à de forts risques sismiques, d’inondation et d’érosion, pendant que les municipalités, en proie à moult défis notamment de financement, ont une marge de manœuvre réduite. Les ressources limitées des administrations municipales entravent leur capacité à fournir des services.

Edrid St Juste
Par Edrid St Juste
23 janv. 2018 | Lecture : 6 min.

« Haïti est passée du taux d‘urbanisation de 30% dans les années 1996 à 60% aujourd’hui. Plus d’une personne sur deux vivent en ville. Port-au-Prince à elle seule absorbe 50% de cette population urbaine. Le Cap-Haïtien avec 36% et les Gonaïves avec 5% sont entre autres villes qui se partagent le reste de la population urbaine », selon cette étude de la banque mondiale, présentée mardi à l’hôtel Montana.

Dans ce rapport consacré aux défis que doivent relever les villes haïtiennes en matière d’accès aux services de base, d’aménagement

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