Développement urbain/Colloque international

Croissance urbaine, « le problème, c’est la faiblesse à la réponse »

Alors que Port-au-Prince, comme plusieurs autres villes dans le monde, connaît un étalement urbain depuis le séisme du 12 janvier 2010, des chercheurs se questionnent sur le développement urbain pour la ville post-crise. La crise devient-elle un facteur de multiplication des espaces de relégation, voire de précarisation des secteurs auparavant préservés ? Quelles sont les réponses urbanistiques à apporter dans le développement de la ville post-crise… ? La crise et ses implications modifient-elles les pratiques urbaines ? Suscite-t-elle des formes d’évitement ou de nouveaux espaces et tropismes d’attractivité ? Autant de questions et beaucoup d’autres ont été débattues dans le colloque international qui s’est tenu à Port-au-Prince du 25 au 27 avril dernier. Le Nouvelliste a rencontré la professeure Bezunesh Tamru de la direction scientifique et de coordination de l’événement.

Valéry Daudier
Par Valéry Daudier
03 mai 2017 | Lecture : 5 min.
Le Nouvelliste : Est-ce que vous pouvez vous présenter pour les lecteurs du Nouvelliste ? Bezunesh Tamru : Je m’appelle Bezunesh Tamru. Je suis professeure d’université, à l’université Paris 8. Je fais des travaux depuis trois ans en Haïti dans le cadre du programme de recherche dans le champ de l’urbain, un programme financé par l’Union européenne. Auparavant, depuis 2001, je suis venue régulièrement en Haïti parce que nous avons ouvert un programme de master de géographie délocalisé. Et ce master a permis la graduation de trois promotions
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