Personne n'a pu encore pénétrer le domaine étrange de la mort (1) qui demeure le plus grand paradoxe auquel fait face le genre humain. Car la mort est à la fois l'évènement le plus certain de notre existence et le plus énigmatique aussi. Elle est réelle et inimaginable tout autant. Lamartine (2) en fait une délivrance et St. Paul un gain. Mais pour Châteaubriand, elle est une vocula, c'est à dire une parole étouffée, mordue et étranglée. Voltaire semble en avoir eu une peur bleue. Et si Goethe trouve en elle un peu de lumière, le légendaire P