Lorsque Jean-Claude Charles, romancier et journaliste, publia «De si jolies petites plages» (1982), le phénomène des boat people, conséquence funeste du dépérissement de la production agricole, était considéré, malgré les cas enregistrés en d’autres lieux (Asie, Afrique), comme un scandale par toutes les grandes puissances et les organisations humanitaires internationales, avec un surcroît d’attention, un vif enthousiasme et un sensationnalisme constant. Les Etats-Unis d’Amérique se sentaient menacés en tout premier lieu. Des décennies après, c