L'avenir de Port-au-Prince passe par ses bidonvilles. Georges Anglade, encore lui, choqua au possible un parterre de planificateurs lorsqu'il démontra cette évidence au cours d'une conférence prononcée au Centre technique de planification et d'économie appliquée (CTPEA) en 1991.
De 1991, où, en face du CTPEA, au Bicentenaire, Cité de Dieu cherche de la tôle et des bouts de bois pour ériger des bicoques jusqu'à l'après-12 janvier, la vitalité des bidonvilles ne s'est jamais démentie. Comme une traînée de poudre, elles s'étendent. Anglade avait