Ne demandez pas à qui appartient le soulier. Ni à qui sont les deux pieds. Ne cherchez pas à savoir s'il s'agit de deux ripatons droits ou deux panards gauches. La question n'est pas à ce niveau. Et même si c'est le temps du carnaval, deux pieds dans un seul soulier, ce n'est pas une posture pour faire rire, ni une contorsion d'acrobate.
Le Premier ministre Laurent Lamothe et le président Martelly ont les deux pieds dans l'étroite chaussure des élections. Et ce n'est pas drôle.
Ce n'est certes pas la première fois que des responsables politi