« Mes douleurs étaient si atroces, qu' un jour de l'année 1998, lors d'une crise d'anémie falciforme (j'avais dix-sept ans), je suis allée trouver un policier dans mon quartier pour lui demander de me tuer, de me loger une balle dans le corps. Il a refusé... », raconte Patricia Thimothée, les larmes aux yeux, devant une assistance émue réunie au local de l'Association médicale haïtienne à l'occasion de la journée mondiale de l'Anémie falciforme. « Quand j'étais enfant, je regardais d'autres enfants jouer sous la pluie; je n'y avais pas droit. J