L'auteure choisit délibérément de ne pas utiliser les termes ordinairement consacrés au sujet traité dans cet article : sonnette, cri d'alarme. Car de toute évidence, ces mots n'atteignent plus notre conscience, vu l'accoutumance que nous avons développée face à l'impossible et l'horreur.
« Un pays ne peut pas mourir » demeure une des maximes préférées de politiciens en quête de votes, pour relancer la bête moribonde qu'est devenue la fière Ayiti. Un pays peut mourir. Haïti peut mourir. Nous enfonçons chaque jour la pioche dans les dents d