Vendredi 30 avril 2010. 11h35 a.m., Monette Benjamin s'impatiente de voir dans ses bras son enfant évacué en urgence aux Etats-Unis le 12 février dernier pour soigner ses graves blessures et fractures. Les minutes s'égrènent. 11h58. L'avion va sans doute atterrir, car c'était annoncé pour midi. Eh ! Voilà ! Ils arrivent les rescapés de la mort ! James Décilus, un ballon sous son bras gauche. Mais c'est certain qu'il ne peut pas jouer encore au football. Le ballon lui sert de thérapie. Son sac sur le dos, il avance. Il boitille encore, mais ass