Les banques nous font souffrir

Trois mois après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, les longues files à l'intérieur comme à l'extérieur persistent dans les banques commerciales à Port-au-Prince. A la BNC, la Sogebank et la Unibank, les trois plus grandes banques du pays, les clients se plaignent encore des difficultés auxquelles ils font face pour effectuer leurs transactions. Ils poussent encore des soupirs de fatigue, de révolte et de lassitude.

Lucmane VIEUX
Par Lucmane VIEUX
03 mai 2010 | Lecture : 4 min.
Un jeune garçon de 22 ans présente la réalité comme étant la même à travers toutes les succursales de la Unibank. «Ayant passé vainement deux heures dans les lignes à Delmas 71, je me suis finalement réfugié à Delmas 32 où une autre queue aussi gigantesque que la première m'attendait. Les responsables ne font aucun effort pour satisfaire les clients et les employés ne s'y appliquent pas non plus », s'indigne-t-il . Une cliente de la même banque pose, de son côté, le problème de l'horaire de fonctionnement. «Avant le séisme,certaines succursales
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