par Anthony Phelps
À la parution du disque «Mon pays que voici» en 1966, beaucoup ont cru qu\'il s\'agissait d\'une oeuvre d\'exil. Aujourd\'hui encore certains le pensent. Ce texte est bien un poème d\'exil, mais d\'exil intérieur. Lorsque je l\'écrivais, Haïti était condamnée au silence sous la dictature sanguinaire de François Duvalier. Nous n\'avions pas eu droit à la parole, nous étions des exclus, des exilés, au sein de notre propre pays.
Ce long texte en quatre parties est une marche poétique à l\'intérieur de l\'histoire d\'Haïti.