La FOKAL, dix ans de travail acharné...

La FOKAL a célébré ses dix ans le 29 juillet 2005. «Un travail acharné dans des conditions extrêmement difficiles», tels sont les mots employés par Michèle Duvivier Pierre-Louis, directrice exécutive de la Fondasyon Konesans ak Libète (FOKAL), pour qualifier les dix ans de cette institution qui depuis ces dernières années milite dans les domaines de la culture, de l'éducation et au niveau des organisations de la société civile. L'aventure a commencé en 1995 et depuis, elle ne s'est pas arrêtée. La FOKAL a soutenu des organisations de paysans et de femmes. Mais son apport le plus remarqué est celui donné à la culture, ce qui en fait l'un des partenaires majeurs de la culture haïtienne et l'un des rares mécènes. Au cours de ces dix ans, les organisations et institutions culturelles aidées par la Fondasyon konesans ak libète ne se comptent plus. Des musées, des bibliothèques, la Fondation culture création, les Editions Mémoire, CIDHICA, Artcho, Haïti Tchaka Danse, des écrivains et des artistes, pour ne citer que ceux-là, ont bénéficié de l'aide de la FOKAL. « L'une des choses que nous avions voulu faire est de démontrer qu'il est possible de faire des choses sérieuses dans ce pays avec les moyens dont nous disposons », a indiqué la directrice exécutive de la Fondation. Interview.

Propos recueillis par Jonel Juste
Par Propos recueillis par Jonel Juste
10 août 2005 | Lecture : 6 min.
Le Nouvelliste: Si vous aviez une phrase pour résumer les 10 ans de l'institution que vous dirigez, Michèle Pierre-Louis, quelle serait-elle? Michèle Pierre-Louis: Un travail acharné dans des conditions difficiles, c'est ce que ces dix années représentent pour nous. Quand la Fondation a été lancée en 1995, on avait compris, puisque c'est le rôle de ces fondations de travailler dans les transitions démocratiques, que le pays allait vers un certain progrès, et que l'on pourrait un peu s'instituer dans cette mouvance, à savoir : soutenir les or
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