Pierre-Raymond DUMAS
Les récits ou nouvelles de Lyonel Trouillot, réputé pour sa causticité, sont d’habitude des épures. Ni trop abstraits ni trop anecdotiques. Rien de simple, pourtant. Pour s’en convaincre, il suffit de lire son dernier recueil : «Le miroir d’Anabelle et autres récits, 2016, Caraïbéditions». Car on y puise plusieurs leçons, au moins deux qui nous instruisent sur les contraintes ou dangers propres à une œuvre de longue haleine. Un écrivain est d’autant plus lu qu’il est un rude travailleur, et vice versa. Seuls sont, a prio