Dans la cour du Centre d’art, résonnent les premiers sons de tambours. Il est près de 7h p.m. Haïtiens et étrangers éparpillés sur les lieux prolongent des pas curieux pour rejoindre le son. Sous la tonnelle, les membres de la bande sont déjà prêts. Le drapeau multicolore de Foula flotte dans l’air. Les musiciens font chauffer les instruments hétéroclites sous le déhanchement subtil des danseuses. Le rara est lancé.
Festivaliers et bande de rara fusionnent, formant un rang qui rappelle une procession. Le tronc d’un arbre sert d’autel. Une