Des coups de feu, une pagaille et 172 prisonniers de la prison civile de l’Arcahaie prennent la poudre d’escampette, samedi après-midi. Des agents de différentes unités de la PNH dépêchés sur les lieux ont montré leurs muscles. Ils sont arrivés tard. Trop tard. Il flotte un air de déjà vu.
Ces dernières années, on ne compte plus en effet les évasions et les mises en liberté illégales de prisonniers dangereux par des geôliers ripoux. Mais, par rapport à la fréquence de ces évènements, un constat s’impose : les prisons constituent l’un des mai