Fatra Matthew

Il a plu toute la nuit et le vent a soufflé si fort que le centre-ville est transformé en un amas informe de feuilles et de boue, de tôles arrachées et de chiffons mouillés qui disent la démesure des éléments déchaînés.

Jean Marie Théodat
Par Jean Marie Théodat
19 oct. 2016 | Lecture : 11 min.
Il a plu toute la nuit et le vent a soufflé si fort que le centre-ville est transformé en un amas informe de feuilles et de boue, de tôles arrachées et de chiffons mouillés qui disent la démesure des éléments déchaînés. Un rabi centenaire est couché sur le flanc. La rue Eugène Margron est jonchée de pierres et de boue, des carcasses d’animaux morts, emportées par les eaux traînent le ventre en l’air au milieu d’un bazar épars de chaussures dépareillées, de haillons mouillés, de gravats divers et variés. Des silhouettes humaines, seules et désem
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