« On » : l’épouvantail des électeurs

Parmi les réflexions que j’entends sur les élections qui devront bientôt se tenir, il en est une dont la faiblesse a quelque chose d’inquiétant : « Je voterais bien pour Untel, mais on ne le laissera pas passer.

Antoine Lyonel Trouillot
Par Antoine Lyonel Trouillot
18 oct. 2016 | Lecture : 2 min.
Parmi les réflexions que j’entends sur les élections qui devront bientôt se tenir, il en est une dont la faiblesse a quelque chose d’inquiétant : « Je voterais bien pour Untel, mais on ne le laissera pas passer. » Elle présume de beaucoup de choses en même temps ; d’une qualité ou au moins d’une différence reconnue à « Untel » ; de l’existence d’un sujet aussi occulte que pluriel, « on » : d’une opposition de ce « on » à « Untel » si forte que le « on » en question préférerait tricher que voir « Untel » gagner. Admettons que cela soit vrai
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