Camp-Perrin demande urgemment des tôles et des clous pour ses sinistrés

C’est une ville que l’on croirait dévastée par la guerre que les membres du Lions Club, venus apporter de l’aide, ont découverte samedi après-midi. Camp-Perrin, avec 43 morts, 238 blessés et plus de 30 000 personnes vivant dans des abris provisoires, est une des villes les plus affectées par Matthew. À 30 minutes des Cayes, sur la route de Jérémie, elle manque pourtant cruellement de soutien.

Elena Sartorius
Par Elena Sartorius
19 oct. 2016 | Lecture : 3 min.
Sur le chemin, samedi dernier, les bénévoles du Lions Club ont aperçu l’hélicoptère qui transportait Ban Ki-moon de retour des Cayes. Ils ont pu découvrir à Camp-Perrin la « dévastation absolue » décrite par le secrétaire général de l’Onu. Dans la zone de cette ville meurtrie où leur convoi humanitaire a fait halte, ils étaient les premiers à venir apporter de l’aide. Ils sont partis avec le sentiment qu’il restait encore beaucoup à faire. En plus de 250 kits alimentaires, les Lions avaient apporté des médicaments et 500 feuilles de tôle ond
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