L’auteur de « La dernière goutte d’homme », affairé à collecter des dons pour les victimes du cyclone, était concis; pour lui, rien de ce qu’il pourra dire ne saurait traduire son désarroi. « J’ai survolé en hélicoptère les zones de Pestel, Corail, jusqu’à Roseau. Sur 1600 kilomètres, je n’ai pas pu compter deux cents arbres. »
La voix de l’écrivain Claude C. Pierre au téléphone était laconique : « Je suis terriblement affecté. Je ne suis pas de Jérémie, ni de Beaumont, Marfranc, Dame-Marie. Je suis de toutes ces localités. Je suis un vrai