Aucune période n’est plus active pour le tailleur de mon quartier que celle de la rentrée. En même temps, elle est stressante, angoissante. Il me confie que son horaire de travail est démentiel. Sur pied dès 5 h a.m., sans reprendre son souffle – c’est une image – ce n’est que sous le coup de minuit qu’enfin il tombe dans les bras de Morphée. Il dispose d’un matériel intéressant : entre 4 et 5 machines à coudre fonctionnelles. Malheureusement, la coupe n’attire plus les générations montantes. Conséquence : il ne peut s’appuyer sur une relève. P