Vwa Ayiti pou lapè, un album contre la violence

Quand James Germain, Emeline Michel et Beethovas Obas sont partis en 2015 sur un projet de tournée à travers le pays pour animer des ateliers à l’intention des jeunes, ils ne pensaient point en faire un CD. Mais au constat que ces derniers ont composé collectivement de belles musiques témoignant de leur maîtrise du thème « la paix », l’idée de Vwa Ayiti a germé, rejoignant la campagne Ann chwazi lapè, enclenchée par la Minustah en 2013. Du travail des 200 participants en résultent 9 chansons en addition au jingle partagé par James et Bic. L’album est distribué en dur gratuitement depuis le 21 septembre, journée internationale de la paix et téléchargeable sur le site de la Minustah et ses réseaux sociaux (Sound Cloud, Facebook, Twitter). James et deux des participants de Port-au-Prince témoignent de l’expérience qui s’est avérée enrichissante humainement selon leurs dires.

Chancy Victorin
Par Chancy Victorin
29 sept. 2016 | Lecture : 3 min.
« L’idée originelle pour Beethovas Obas, Emeline Michel et moi était de faire une tournée à travers le pays dans le but de rencontrer les jeunes artistes pour des ateliers autour du thème de la paix », explique James Germain, parlant de la genèse de ce projet. En 2015, les trois vedettes sillonnent plusieurs communes du pays, dont Port-au-Prince, Carrefour, Jacmel, Aquin, Les Cayes, Jérémie, Fort National, Cabaret, Gonaïves, et Hinche pour des concerts et des ateliers. Environ vingt jeunes participent à leurs ateliers à chaque fois. En cours de
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