L’écrivain Dominique Batraville a développé une autre conception de Port-au-Prince dans son roman « L’Ange de charbon » (1). Après le séisme du 12 janvier 2010, il a réorienté sa vision de la capitale : « Port-au-Prince, ville-hangar, ville-écurie, ville-savane, ville-black-out. »
D’ascendance italienne, comme le fameux footballeur, le personnage principal – M’Badjo Baldini, noir de couleur, se faufile dans la vie haïtienne, sans difficulté, avec audace.
« J’avais l’impression que j’étais redevenu un ange, un ange de charbon de la pre