La puanteur de Croix-des-Bossales ressurgit comme une esthétique

La réputation d’Harry Lafond n’est plus à prouver dans le milieu culturel haïtien. Dans les années 2000, sa toile d’araignée et son coaching dans les concours de beauté et d’intelligence (à l’époque où ils avaient de l’audience et de la qualité), en ont déjà fait montre. Le voici sorti de son hibernation avec + bosal, une œuvre inspirée de Croix-des-Bossales.

Chancy Victorin
Par Chancy Victorin
23 août 2016 | Lecture : 2 min.
Point focal du commerce dans toutes ses déclinaisons. Agora emblématique où métèques (Arabes, Italiens, Français), grands négociants haïtiens et petits détaillants se rencontraient jadis au quotidien. C’est l'idée du marché de Croix-des-Bossales dans la psyché nationale, selon l’aveu d'Harry Lafond. Ruche active connue aussi pour l’odeur fétide émanant de ses rigoles, de ses tas d’immondices, de sa boue que piétinaient toutes sortes de chaussures et/ou dans laquelle s’enfonçaient les roues de toutes sortes de véhicule allant de la brouette à
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