Festival international de danse compas, l’entraide comme carburant

A la conférence de presse du Festival international de danse compas qui s’est tenue ce 27 juillet au ministère de la Culture, les organisateurs ont dévoilé les conditions difficiles dans lesquelles cette première édition est organisée. Sans le kombitisme, néologisme en vogue emprunté à la doyenne Odette Roy Fombrun, ce ne serait, de leur aveu, qu’un projet élégamment couché sur du papier.

Chancy Victorin
Par Chancy Victorin
28 juil. 2016 | Lecture : 2 min.
Cliford Jasmin de Ayitidanse confronté aux travailleurs de la presse ne joue pas au bobo fier, discret sur les difficultés économiques. "Quel est le budget de votre festival ?" Il répond sans user de mots recherchés que son festival n’est possible que par des échanges de services. « S’il fallait payer Decameron, diffuser les publicités dans les médias, faire venir des danseurs professionnels étrangers et haïtiens, il faudrait des et des milliers de dollars, un luxe inaccessible pour nous autres qui n’avons pas de mécènes », avoue-t-il comme un
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.