En 2016, l’an 212e de l’Indépendance, il est navrant, rageant même, de constater que nous échouons à construire le pays dans lequel nous voulons vivre et que nous souhaitons léguer à nos descendants. Nos bêtises, nos impérities et notre mauvaise foi vont en s’accumulant et dépassent l’entendement. La dernière en date concerne les tirs à l’arme lourde essuyés par plusieurs grandes entreprises commerciales de la capitale. Peu avant l’aube, les façades de Dicigel, de l’hôtel Marriott, de la Natcom, du siège social de la Sogebank, de Berhmann Motor