Le correspondant de presse en poste dans la capitale d’un pays finit par s’enraciner. Comme le fut Bernard Diederich, arrivé à Port-au-Prince en 1948. Fin observateur de la scène politique haïtienne, il est l’auteur d’ouvrages à succès sur la période duvaliériste. Mais on ne pouvait pas soupçonner qu’il est comme un poisson dans l’eau dans le monde littéraire. Le jeudi 26 mai 2016, à la foire du livre, il eut la courtoisie de m’offrir un exemplaire de son dernier livre «Un petit goût de goyave», sous-titré «Poètes, écrivains, anecdotes», Imprim