L’économie de la beauté

Bèl moun pa soufri.

Thomas Lalime
thomaslalime@yahoo.fr
Par Thomas Lalime thomaslalime@yahoo.fr
23 mai 2016 | Lecture : 5 min.
Bèl moun pa soufri. Cet adage de notre créole suggère que la beauté procure bien des privilèges. Ce n’est pas forcément une invention haïtienne puisqu’Aristote affirmait déjà qu’une beauté personnelle affirmée peut se révéler être une meilleure introduction que n’importe quelle lettre de motivation accompagnant un CV. Aussi retrouve-t-on de nos jours dans les dossiers d’offre de travail une courte photo en couleur de certaines postulantes. Le débat dépasse les clivages de classes et de races pour intéresser les économistes du marché du travail
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