Qu’il soit clair pour tout le monde, Roberto Stephenson n’adhère pas à ce club de revêches fort nostalgiques qui croient que pour rester authentique, Haïti doit bouder le train de la modernité. Il est même aux antipodes de la pensée de ces gens, notamment de certains ressortissants étrangers qui friseraient la colère à l’évocation en leur présence du souhait d’une autoroute à la Californienne dans notre contrée. « Cette exposition, dit-il, n’a pas pour objectif de célébrer la misère qui est derrière ces articles, c’est plutôt pour conjurer l’ou