Roberto Stephenson, photographe de notre bricole

Jusqu’au 18 mai, l’exposition Made in Haiti du photographe Roberto Stephenson se poursuit dans la cours de l’Université Quisqueya. Tel un brocanteur, l'artiste met en valeur des photos de bourèt, ti jwèt machin, moulen mayi…. De la bricole essentiellement haïtienne. Conjurer l’oubli ou le mépris d’un tel savoir-faire, telle est la finalité de sa démarche, selon ses propres mots.

Chancy Victorin
Par Chancy Victorin
04 mai 2016 | Lecture : 2 min.
Qu’il soit clair pour tout le monde, Roberto Stephenson n’adhère pas à ce club de revêches fort nostalgiques qui croient que pour rester authentique, Haïti doit bouder le train de la modernité. Il est même aux antipodes de la pensée de ces gens, notamment de certains ressortissants étrangers qui friseraient la colère à l’évocation en leur présence du souhait d’une autoroute à la Californienne dans notre contrée. « Cette exposition, dit-il, n’a pas pour objectif de célébrer la misère qui est derrière ces articles, c’est plutôt pour conjurer l’ou
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