Sous la plume de Jean Carmy Félixon, la catastrophe du mardi 12 janvier 2010 s’apparente à une scène de danse. Chacun a dansé sur un rythme propre. Les nuits des 12, 13, 14 janvier 2010 restent parmi les nuits les plus longues de l’histoire de la génération des survivants de ce cataclysme qui a frappé plusieurs quartiers de Port-au-Prince et d’autres régions du département de l’Ouest. C’était aussi la fête de la prière ces jours-là. On priait pour plusieurs raisons : des risques d’averse pouvant engendrer des inondations ; des répliques presque