L’avènement au début de la présente décennie de l’égotrip dans le rap haïtien a eu comme effet pervers de le déposséder de sa teneur en conscience que lui ont procuré les Master Dji et autres pères fondateurs. L’on constate que depuis, l’on ne cesse de nous servir des punchlines qui sont soit vulgaires, soit carrément fades.
Geewe Never Die, né Gilles Widson, doit être un intrépide. Lui, il n’a qu’un rêve : utiliser son art pour participer à la décolonisation mentale des peuples noirs pour que ces derniers retrouvent (tant pis pour Sarkozy)