La tentation est bien présente et le réflexe bien vivant. Le passé souvent nous attire. Elle nous fait signe parce que en Haïti nous oublions vite. Hélas, trop vite ! Au lieu de se projeter en avant, de préparer l’avenir, nous restons scotchés au passé comme une pièce de monnaie à un aimant.
Depuis trente ans, le pays se débat contre une tentation du retour au passé caractérisée par la persistance des vieilles pratiques rétrogrades, des vieux réflexes antidémocratiques (1957-1986) et des années tumultueuses (1986-2016) de l’ère post-Duvalier