Cinq balles pour un plat de « fritay »

Dans une altercation, pour un plat de «fritay», le mettant aux prises à son frère d’armes, l’agent Jean Pierre Loubens a laissé sa peau, après avoir été atteint de cinq projectiles. Là où certains tentent de questionner la formation reçue par nos hommes en uniforme à l’Académie nationale de police, Gary Desrosiers, porte-parole de l’institution, y voit un problème de civilité. Le psychologue Robert Moïse, lui, préconise des mécanismes pouvant aider les hommes armés à mieux gérer leurs impulsions négatives.

Jean Daniel Sénat
Par Jean Daniel Sénat
28 mars 2016 | Lecture : 3 min.
Sur la Toile, l’emballement médiatique autour de ce fait, pour le moins insolite, a eu l’effet d’une traînée de poudre. De quoi rivaliser avec la ratification de l’énoncé de politique générale du Premier ministre du nouveau gouvernement provisoire – 41 jours après l’installation de Jocelerme Privert au palais national. À la rue Oswald Durand, le Vendredi saint, Jean Pierre Loubens, 36 ans, agent du CIMO issu de la 23e promotion, a reçu environ cinq projectiles de la part de son frère d’armes Saintilus Jean-Baptiste, agent de la 25e, affecté au
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