Haïti : les chantres de la mauvaise gouvernance

Jusqu’où sommes-nous prêts à aller dans notre acharnement à légitimer la bêtise? Combien nous faudra-t-il encore de preuves pour nous persuader que nous nageons à contre-courant de la modernité ? Plus d’un mois après l’investiture du président provisoire, Jocelerme Privert, le pays connaît toutes les peines du monde pour choisir un Premier ministre.

Dieudonné Joachim
Par Dieudonné Joachim
18 mars 2016 | Lecture : 3 min.
Jusqu’où sommes-nous prêts à aller dans notre acharnement à légitimer la bêtise? Combien nous faudra-t-il encore de preuves pour nous persuader que nous nageons à contre-courant de la modernité ? Plus d’un mois après l’investiture du président provisoire, Jocelerme Privert, le pays connaît toutes les peines du monde pour choisir un Premier ministre. Nous ne sommes pas à notre coup d’essai dans cet exercice. Depuis le départ des Duvalier, la longue transition démocratique nous a déjà permis d’expérimenter 18 Premiers ministres, de Martial Cél
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