Fatras la nuit

Le sentier sinue entre des abris de tôles et de planches qui sont de la même facture que les baraques de fortune de toutes les cités des faubourgs.

 Jean Marie THEODAT 
jmtheodat@yahoo.fr
Par Jean Marie THEODAT jmtheodat@yahoo.fr
12 févr. 2016 | Lecture : 8 min.
Le sentier sinue entre des abris de tôles et de planches qui sont de la même facture que les baraques de fortune de toutes les cités des faubourgs. Le sol est jonché de sachets en plastique et de restes d’emballages qui composent un fatras superbe. Nous marchons sur des œufs (pourris bien entendu), des cartons déchirés, des lettres d’amour restées sans réponse, des réponses sans destinataires valables à nulle adresse, des morceaux de discours, des envolées lyriques de la dernière campagne électorale qui valent le discours de Danny Laferrière à
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