Martelly a quitté le pouvoir. Le champion de la vulgarité et de l’ostentation est parti la queue sous le ventre. Sa méringue carnavalesque, injurieuse et décomplexée, lui sera restée dans la gorge. Ou le froc. Mais pour lui, la gorge, le froc, la tête, le fessier, c’est un peu la même chose ; lui qui n’aura jamais su que tirer le haut vers le bas.
Martelly est parti. Son départ n’est pas sans rappeler celui de Louis Borno, moqué et détesté. Pour saluer l’événement, il ne manque que Kandjo, son illustre grand-père, magicien de la satyre. S’il