La place est jonchée de confetti de toutes les couleurs. Des masques grotesques continuent leurs grimaces à faire peur aux enfants. La défroque d’un lamayote est restée croquée à un poteau électrique. Des relents de fritaille, de beignets à la figue-banane flottent dans l’air frais du petit matin, au loin la mer. On ne la voit pas, mais on sent sa présence. A l’éclat mouillé des nuages sur les toits, au foisonnement d’oiseau qui criaillent dans l’air. Des mouettes et des spatules, qui se font un régal des petits crustacés dont regorge la baie.